Interpreters and the writing of history in China
Document Type
Journal article
Source Publication
META: Translators' Journal
Publication Date
6-1-2009
Volume
54
Issue
2
First Page
201
Last Page
217
Publisher
Les Presses de l'Universite de Montreal
Keywords
interpreting history, Bureau of historiography, pictorial documents, written documents, interpreters’ roles, ancient China, histoire de l’interprétation, Bureau de l’historiographie, documents écrits, documents figurés, rôle de l’interprète, Chine ancienne
Abstract
This article argues that interpreters are crucial figures in the recording of history. Evidence taken from historical texts in ancient China is used to verify the claim that interpreters’ notes might have been used as a reference in composing historical records. By documenting the Tang dynasty (AD 618-907) policy to have interpreters interview foreign envoys and submit the relevant accounts to the Bureau of Historiography, this article provides background for the link between interpreters’ interview notes and history compilation in China. Evidence is further drawn from the history of the Sui dynasty (AD 581-618), whereby an interpreter’s mediated account of the emperor’s conversation with a Japanese envoy was directly adapted. Most interestingly, pictorial and written documents of foreign peoples made in the mid-6th century during the Liang dynasty (AD 502-557) were found to be very similar to the written accounts about these foreign peoples in Liangshu, the history of the Liang dynasty, completed in the early 7th century. Apparently, there is a solid link between the interview accounts and historical accounts about foreign peoples in China. Thus, there is a strong possibility that interpreters’ notes, in the form of reports, provide important, if not primary, sources for history compilation in China. Le présent article soutient l’idée que les interprètes sont des personnages importants dans la consignation des évènements historiques. Des données puisées dans les textes historiques de la Chine ancienne ont été utilisées pour vérifier l’hypothèse selon laquelle des notes des interprètes auraient été consultées pendant la constitution des dossiers historiques. En montrant que la politique de la dynastie des Tang (618-907 ap. J.-C.) consistait à demander aux interprètes de mener des entretiens avec les envoyés étrangers et de remettre les comptes rendus au Bureau de l’historiographie, l’article fournit un cadre permettant de faire le lien entre les notes d’entretien des interprètes et la consignation historique en Chine. D’autres données ont été relevées à partir de l’histoire de la dynastie des Sui (581-618 ap. J.-C.), selon laquelle un compte rendu de la conversation entre l’empereur et un envoyé japonais, effectué par un interprète, a été directement adapté. Plus intéressants encore, les documents écrits et figurés sur des peuples étrangers produits vers la moitié du vie siècle, pendant la dynastie des Liang (502-557 ap. J.-C.), ressemblaient beaucoup aux comptes rendus du Liangshu, c’est-à-dire l’histoire de la dynastie des Liang qui a été terminée au début du viie siècle. Il existerait donc un rapport étroit entre les comptes rendus d’entretiens et les comptes rendus historiques sur les peuples étrangers en Chine. Par conséquent, il est fortement probable que les notes des interprètes, sous la forme de rapports, constituaient des sources importantes, sinon primordiales, pour la consignation des évènements historiques en Chine.
DOI
10.7202/037676ar
Print ISSN
00260452
E-ISSN
14921421
Publisher Statement
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Language
English
Recommended Citation
Lung, W. C. R. (2009). Interpreters and the writing of history in China. Meta: Translators' Journal, 54(2), 201-217. doi: 10.7202/037676ar